L’hypoglycémie, communément appelée « mal du sucre », est une maladie de civilisation qui date du XXe siècle. Ce syndrome fut identifié en 1924 à Birmingham (Alabama, États-Unis) par le docteur Seale Harris. Il fut présenté et admis comme maladie fonctionnelle auprès de l’Association médicale américaine par le docteur Stephen Gyland en 1957.
Par définition, le mot hypoglycémie signifie diminution de la glycémie (glucose ou sucre dans le sang) au-dessous du niveau jugé normal. L’hypoglycémie regroupe un ensemble de symptômes et de problèmes de santé associés à une glycémie instable ou trop basse.
Cette anomalie est, dans la plupart des cas, reliée à un déséquilibre glandulaire et à un pancréas hyperactif qui produit trop d’insuline. Le rôle de l’insuline est principalement d’introduire le glucose présent dans le sang à l’intérieur des cellules. Les cellules transforment le glucose et l’oxygène en énergie pour assurer le bon fonctionnement de nos organes vitaux. La surproduction d’insuline peut entraîner une diminution dramatique de la glycémie, du niveau d’énergie et de la capacité à fonctionner normalement.
Une personne présentant une faible glycémie pourrait croire qu’une absorption d’aliments sucrés (bonbons, chocolats, gâteaux, etc.) régulariserait son taux de sucre. Mais curieusement, il n’en est rien ! Une ingestion abondante de sucre entraîne une hypersécrétion d’insuline, et la diminution de la glycémie est alors encore plus importante qu’au départ. Avec le temps, elle peut même nuire, amplifiant progressivement la gravité du problème.
Écrit par : Louise Desaulniers, bénévole de la première heure à l’AHQ